Produire avec du photovoltaïque est une première étape, mais la consommation est l’autre moitié de l’équation dans l’autoconsommation.

Il n’y a autoconsommation que quand l’électricité produite peut être prise en directe, soit pour un consommateur, soit par un stockage qui permettra de l’utiliser plus tard. Tout excédent instantané de production est réinjecté dans le réseau électrique.

Par exemple le bilan import (rouge) et export (vert) mesuré à l’entrée d’une villa avec une PAC:

En un coup d’œil, il apparait qu’une importante quantité de solaire repart dans le réseau (vert). Dans une villa équipée de PV et malgré la PAC, il est possible de beaucoup produire, mais de beaucoup consommer quand même.

Ci dessous un autre exemple avec de vraies mesures sur une maison avec chauffage électrique. La consommation est en noir, la production PV en rouge:

Le premier réflexe à avoir dès que l’autoconsommation est visée, est d’essayer de décaler les consommations vers la journée sur les heures d’ensoleillement:

  • Par des changements de comportement (mettre les lessives et les vaisselles la journée)
  • Par des réglage technique: régler les horaires au chauffage

Cela permettra d’améliorer l’autoconsommation et d’autres indicateurs qui sont:

  • le taux d’autoconsommation
  • le taux d’autonomie/autarcie
  • le taux de couverture

Toutes les explications sur le calcul des indicateurs ici –> indicateurs

Il est possible d’ajouter du stockage batterie, pour capter tout ou partie de l’excédent de production et le restituer sur la consommation durant la nuit. Voir la section sur le stockage.

Ordres de grandeur pour la consommation

Un ménage simple, sans utilisation de l’électricité pour le chauffage consomme environ 2500kWh/année (cuisine, multimédia, lumières, électroménager), par exemple un appartement dans une PPE.

Une maison moderne avec PAC se situera vers 6-7000 kWh/année et il est courant de voir des maisons avec 15’000kWh par année (chauffage électrique+ mauvaise isolation).