Aujourd’hui le solaire se paye tout seul sur sa durée de vie.
Quant à la quantité à en mettre, c’est un équilibre entre le prix du PV et ce qu’on peut en retirer. Le prix du kWh est plus cher à l’achat qu’à la revente, car les taxes diverses sont économisées (voir les détails sur https://autoconsommation.ch/economie-de-lautoconsommation/) . Autoconsommer est donc meilleure pour la rentabilité et de cette constatation, il n’y a qu’un pas pour conclure qu’avoir un bon taux d’autoconsommation est toujours mieux pour le porte-monnaie. Il faut se garder de faire ce pas trop rapidement lors du dimensionnement d’une installation car les prix du PV sont dégressifs en fonction de la quantité installée.
Ci-dessous un calcul simplifié pour illustrer la problématique. Il est réalisé avec les prix d’aujourd’hui (2022) pour l’électricité donnés par un GRD valaisan, le prix moyen du PV publié par l’OFEN, sans subventions, sans taux d’intérêt, avec une production annuelle raisonnable, sans hypothèse d’une durée de vie poussée de l’installation mais en présentant le temps de retour. Bref simplifié.
Et le tableau final enseigne qu’il vaut mieux mettre 15kWc et avoir 20% d’autoconsommation que 8kWc avec 50% d’autoconsommation! Et cela pour les même 3000-4000kWh d’autoconsommation.
Étonnant au premier abord, mais l’effet est dû au prix dégressif du PV. L’installation de chantier, le câblage etc a un coût prépondérant et les m2 supplémentaires de modules sur le toit ne sont pas si chers. Ces m2 là produisent à très bon prix.
Donc en conclusion: installer systématiquement tout le pan de toit et pas qu’un petit bout! Plus de demi-mesure, c’est meilleur pour la transition énergétique et pour le porte-monnaie. D’une fois installés, il faut bien sûr essayer d’autoconsommer le maximum pour améliorer encore la rentabilité.